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La grande pyramide de Kheops

Malgré des siècles de recherches et d’études, le mystère de la pyramide de Khéops reste entier et, encore aujourd’hui, les questions demeurent plus nombreuses que les certitudes.

Comment a-t-elle été construite ? Est-elle vraiment le tombeau du pharaon ? Quel secret cache-t-elle encore ? Qui l’a construite et pourquoi ? Quand on s’attarde sur les caractéristiques de la plus grande des trois pyramides de Gizeh, près du Caire, attribuées respectivement à Khéops, Kephren et Mykérinos, on ne peut qu’être étonnés.

Le premier à avoir pénétré dans le plus grand monument égyptien fut le calife Abdullah-al-Mamun qui s’ouvrit un passage entre les énormes blocs de granit de la pyramide en l’an 820 de notre ère.​ 

La grande pyramide de Kheops

Après plus de 200 ans de fouilles, de nombreux mystères demeurent autour de la grande pyramide de Khéops, dernière des sept merveilles du monde encore debout. 

L’entrée qu’il creusa, et qui est emprunté encore aujourd’hui, conduit à un tunnel et n’est pas, de toute évidence, l’entrée officielle. Car en réalité, la pyramide n’est pas plus d’une véritable entrée, ou, du moins, celle-ci n’a toujours pas été découverte.

Vraisemblablement, elle était destiné à rester à jamais fermé, en gardant ses secrets pour l’éternité.

Une architecture différente des autres

En premier lieu ce tunnel permet d’accéder à l’hypogée (chambre souterraine) que l’on atteint en empruntant des couloirs fermés au public qui conduise sous le niveau de la route.

Pendant que le premier descend vers la chambre souterraine, le second monte de manière irrégulière jusque la Chambre de la Reine. On appelle ce dernier couloir le « conduit des voleurs », bien qu’aujourd’hui son utilisation par les pilleurs de tombeau semble peu vraisemblable. En remontant jusqu’au tunnel d’entrée, on se trouve face à une étroite galerie d’environ 1 m de hauteur qui monte rapidement vers le coeur de la pyramide.

Au bout de celui-ci s’ouvre la Grande Galerie, un vaste couloir ou de plafond qui témoigne de l’habileté de ses constructeurs.

On comprend aussitôt le style de la grande pyramide : peu de salles équarries, aux parois lisses, sans la moindre inscription, ce qui crée un vif contraste avec la magnifiscience de tombeau de la Vallée des Rois et de la Vallée des Reines.

Autrement dit, une architecture et un style qui ne semble appartenir à aucune époque et à aucun peuple, quelque chose à part dans le vaste paysage de l’histoire que nous connaissons. 

La grande pyramide de Kheops

La Grande Pyramide est attribuée à Khéops, la seconde et moyenne à son frère Krephren (juste à côté), et enfin la petite, au fils de Kheops, Mykerinos. Tous les trois vécurent pendant la quatrième dynastie entre 2 575 et 2 467 av. JC 

Au cœur de la grande pyramide

Par la Grande galerie, on pénètre dans les deux salles principales de la pyramide.

D’abord, celle que l’on appelle la Chambre de la Reine: une salle parfaitement dépouillée, dépourvue de la moindre inscription.

Sa fonction, qui selon les versions officielles des archéologues était de tromper les éventuels voleurs, reste toutefois assez mystérieuse.

À l’intérieur, deux ouvertures dans le mur cheminent vers de conduit ascendant de 20 cm de côté. Ils présentent une inclinaison de 45° et constituent l’un des mystères de la pyramide de Khéops.

En effet, on a pensé qu’il s’agissait de simples conduits d’aération, jusqu’au jour où on les a mis à l’épreuve de la technologie la plus moderne.

En 1993, le chercheur allemand Rudolph Gantenbrink a réussi à explorer le conduit Sud en montant une caméra sur un minuscule robot. Après avoir parcouru 65 m, l’avancée du petit robot a été arrêtée par une petite porte nantie de deux poignées de cuivre.

L’expérience a été répétée le 16 septembre 2002 avec le nouveau robot “Pyramid Rover” qui a coûté la coquette somme de 250 000 dollars, et qui est parvenu à franchir le passage de cette première porte, mais a été arrêté un peu plus loin par un nouvel écueil.

Quant au conduit nord, son évolution tortueuse lui évitait de croiser la Grande Galerie ce qui rend encore plus mystérieuse sa fonctions réelle. 

La grande pyramide de Kheops
La grande pyramide de Kheops

La chambre du roi

Toutefois, le véritable coeur de la grande pyramide est la Chambre du Roi, une salle dont le mystère est d’autant plus grand que ces murs manquent de toute inscription et ornement : elle ne contenait qu’un grand sarcophage en granit rouge.

Il est situé 42 m environ au-dessus du niveau de la route et on y pénètre par un tunnel carré de 1 m de côté. La salle est tout en granit : le sol, les murs et le plafond ont été réalisé avec des blocs de pierre dont le poids de certains atteint les 80 tonnes.

Comme la Chambre de la Reine était équipée de deux conduits dits « d’aération ».

Comme dans le cas de figure décrit précédemment, rien ici, à part le sarcophage rouge, ne rappelle la fonction funéraire.

L’ensemble de la masse de l’énorme construction vient peser sur la Chambre du Roi, haut placée au milieu de la pyramide.

Pour décharger cette formidable portée et éviter l’écroulement du plafond, le plan architectural a prévu ce que l’on appelle les « chambres de compensation », cinq espaces superposés, va de plafond, qui viennent coiffer la Chambre, le dernier étant couverts à son tour par une voûte V renversé, formé par deux plaques de pierre de plus de 2 m d’épaisseur.

C’est dans un de ses deux chambres qu’a été retrouvée la seule inscription de toute la pyramide qui l’attribue à Khéops, mais dont la véridicité pose de nombreuses questions.

Comme le reste, la Chambre du Roi a été découverte en l’an 820 par le calife Abdulhah al-Mamum. 

La grande pyramide de Kheops

Les techniques d’élévation de tels monuments sont malheureusement très mal connues et souffrent des hypothèses ridicules de certains historiens. L’absence de données n’est pas comblée par les récents chantiers archéologiques

Le mystère de sa construction

Comment les pyramides ont-elles été construite ?

C’est sans doute la question que depuis toujours, les égyptologues s’entendent poser le plus fréquemment. La raison en est simple: encore aujourd’hui, nous ne savons pas avec certitude de quelle manière un peuple, qui ne connaissait ni la roue ni le fer, a pu transporter et mettre en place plus de deux millions de blocs de calcaire et de granit, pour ne compter que ceux nécessaires à la construction de la Grande Pyramide.

Les pyarmides de Khéops, Khepren et Mykérinos partagent un certain nombre de caractéristiques : pour commencer, elles ont été construites pendant la IV° Dynastie de pharaons de l’Égypte ancienne.

Cette dynastie, que les historiens situent aux alentours de 2200 avant notre ère, ne dura que 70 ans, c’est-à-dire très peu de temps. Comment ces pyramides ont-elle pu être construit en si peu de temps et avec si peu de moyens ? Pour quelles raisons sont-elles si différentes de la centaine pyramide que l’on compte en Égypte ? 

La grande pyramide de Kheops

Interprétation du témoignage d’Hérodote sur la méthode de construction des pyramides. Gravure du XVIIIe siècle​ 

En effet, celles qui furent réalisées avant ou juste après, ne sont plus, à l’heure actuelle, que des monticules de briques différemment conservées.

Comme si les connaissances qui avaient permis de construire les trois plus grandes pyramide du monde n’avaient pas été transmises aux générations suivantes.

Par ailleurs, les techniques de construction sont au centre des débats depuis des décennies.

Parmi les différentes hypothèses, deux nous semblent particulièrement intéressantes.

La première est celle du français Joseph Davidovitz, spécialiste des matériaux de construction, qui estime que ces blocs de calcaire ont été fabriqués sur place, un peu comme du béton.

Une hypothèse qui n’explique pas le mystère des blocs de granit au coeur de la pyramide.

L’autre hypothèse a été formulée par un entrepreneur italien Elio Diomedi, qui évoque l’utilisation d’un système d’entretoises où l’on pourrait reconnaître ce qu’Hérodote appelait « les petits bois ».

Une dernière question, enfin : comment se fait-il qu’une construction si imposante n’est pas prévue de place pour la barque solaire du pharaon, un élément indispensable dans la vie après la mort, et qu’on a retrouvé enterrée dans un grand coffre près de la pyramide ?

La terre à l’échelle

La pyramide de Khéops et le nombril du monde ! Pour étonnant que cela puisse paraître, elle se trouve au centre exact de la masse terrestre, au croisement du méridien et du parallèle qui couvre la plus grande portion de terre émergée. Son poids, estimé à 5 273 000 tonnes, est égal à celui de la terre multipliée par 1 milliard de milliards.

Son périmètre divisé par la moitié de la hauteur est égal à 3,14, c’est-à-dire la valeur Pi qui exprime le rapport entre la circonférence et le rayon du cercle, que les mathématiciens devaient trouver bien des siècles après Khéops.

Sa température intérieure équivaut très exactement à la température moyenne de la terre et Paris avec le temps, tout en restant toujours en relation avec les variations climatiques de notre planète.

Enfin, ses parois, qui semblent droites, sont en réalité imperceptiblement convexes et présentent la même pour but que la surface terrestre.

En d’autres termes, la pyramide de Kellogg’s serait bel et bien une représentation de notre planète à l’échelle 1/43 200. 

La grande pyramide de Kheops

Sarcophage de la Chambre du Roi

Khéops et son tombeau

La Grande pyramide est-elle vraiment le tombeau de Khéops ?

La chambre du roi, qui aurait dû être sa pièce funéraire, serait unique en son genre dans la mesure où elle se trouve au-dessus du niveau du sable.

De plus, contrairement à tous les autres tombeaux des pharaons égyptiens, ses parois sont parfaitement dépouillées, sans hiéroglyphes, ni décorations.

En réalité, l’attribution à Khéops de cette pyramide serait sûrement conventionnelle : Hérodote est le seul à en parler quand il accuse le pharaon d’avoir épuisé son peuple et d’avoir touut sacrifié à la construction de sa pyramide, au point de prostituer sa propre fille pour récolter les fonds nécessaires à son achèvement.

Le seul élément qui confirme cette attribution est l’inscription (d’ailleurs controversée) d’un contremaître dans une des chambres de compensation, retrouvé dans des circonstances troubles il y a deux siècles de cela.

Mais qui était réellement Khéops, ce pharaon auquel on attribue le plus grand et le plus complexe des monuments de l’Antiquité ? Les données historiques certaines sont en réalité très peu nombreuses.

Ce fut le deuxième souverain de la IV° Dynastie et il régna pendant environ 20 ans, vers 2500 avant Jésus-Christ.

De lui, on n’a rien trouvé d’autre qu’une statuette d’une dizaine de centimètres de haut aujourd’hui conservée au musée des antiquités égyptiennes du Caire. On retrouve des traces de son règne à Dendérah, au Sinaï et en Haute-Egypte. 

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